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Législatives 2024 - André Haja Resampa se porte candidat

Publié le vendredi, 01 mars 2024
Législatives 2024 - André Haja Resampa se porte candidat

Parmi les 27 ministres membres du Gouvernement de Christian Ntsay, le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa est bien parti pour se présenter aux législatives au mois de mai prochain.  En tant que ministre coach de la Région Menabe, André Haja Resampa est un homme de terrain. Il enchaine les actions sociales concrètes et positives de proximité, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé, et entre autres de la sécurité, d’après les recommandations du Président de la République malagasy Andry Rajoelina. Selon nos sources, il pourrait se présenter sous les couleurs de l’IRD dans la course aux législatives dans la Région Menabe. 

Déjà secrétaire général de la Présidence entre 2009-2014 et nommé ministre de la Jeunesse et des Sports en 2023 quelques mois avant les jeux des îles, André Haja Resampa est le candidat idéal pour répondre aux attentes de la population de la région.

Parmi les membres du Gouvernement Ntsay, l’on peut citer aussi le ministre de l’Enseignement technique et de la  Formation  professionnelle, Lalatiana Rakotondrazafy, ministre coach de la Région Vakinankaratra. Elle se présentera dans le District de Faratsiho. Le ministre Marie Michel Sahondra, quant à elle, est future candidate à Fianarantsoa I. Cette ministre coach de la Région Haute Matsiatra serait aussi mieux placée pour prétendre au poste

de présidente de l’Assemblée nationale. Tokely Justin, ministre de l’Intérieur sera candidat dans le District de Sambava. Et les anciennes ministres Soafilira Princia, Assoumacou ou encore Vavitsara Nancy se présenteront aussi aux législatives.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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